Jouant avec ses couleurs posées sur son art plastique, elle nous transporte avec audace vers un monde quasi invisible où nous essayons de retrouver le chemin égaré quelque part sur les cimaises.
Des acryliques sur toiles, des dessins tracés au feutre noir ou blanc, agrémentés de taches de couleurs et des œuvres sur plastique annoncent une promenade empreinte d’un lyrisme certain. C’est dans cet éden qu’Emma Berrehouma nous guide.
La plasticienne semble nous dire, l’essentiel est de mettre de la couleur et d’être en ‘’liberté impulsive’’, cette expression qui a donné à Louis Vauxcelles en 1905 l’idée de créer le mot ‘’fauvisme’’ dont Henri Matisse ‘’le prince des fauves’’ fut le chef de file.
Emna répond à une nécessité intérieure avec ses touches erratiques, ses aplats et ses recherches de matières, où ses codes familiers s’évanouissent peu à peu pour réapparaître en écriture limpide sur ses supports ; elle nous démontre que, d’un art contempo/roi on arrive au fil d’une poésie picturale à une peinture contempo/reine.
Jouant avec ses couleurs posées sur son art plastique, elle nous transporte avec audace vers un monde quasi invisible où nous essayons de retrouver le chemin égaré quelque part sur les cimaises, ce chemin vite retrouvé nous mène vers un univers informel qui nous pousse à dire cette pensée de Paul Valéry ‘’rêve ta vie en couleurs, c’est le secret du bonheur ‘’.
S. MONTÉLÉONE
(Plasticien)